La maladresse financière et les dettes de jeu du père plongèrent la famille dans la gêne.

 

Le père étant parti vivre à Paris, le foyer, totalement démuni, éclata. La mère, Hélène Mannerheim, emménagea avec ses quatre plus jeunes enfants au domaine de sa belle-mère, Louise von Julin.

A la mort de la mère, en 1881, la famille se désagrégea définitivement, une partie de la fratrie se trouvant en Finlande, l'autre en Suède aux bons soins de parents. L'éducation de Gustaf fut assurée en premier lieu par son oncle maternel Albert von Julin, l'aide de parents divers permettant sa formation.

Gustaf Mannerheim entra à l'école à Helsinki, où il suivit les cours du Lycée privé de Helsinki (Privatlyceum), surnommé Lycée de Böök, de 1874 à 1879. Puis il passa l'année scolaire 1881-1882 à Hamina, pour entrer ensuite à l'Ecole des Cadets de Hamina, où il séjourna du 19 juin 1882 au 22 juillet 1886.

Il fut renvoyé de l'Ecole des Cadets du fait de son entêtement et de son indiscipline. C'est à partir de ce revers que s'opéra le passage à l'âge adulte, l'enfant turbulent et violent devenant progressivement un homme du monde au comportement raffiné.

Mannerheim termina ses études au Lycée privé de Helsinki, obtenant le certificat de fin des études le 14 mai 1887 et passant le baccalauréat le 14 juin de la même année à l'Université de Helsinki.

Ceci lui rouvrit la filière militaire dans l'armée russe. Il s'acquitta avec succès à Saint-Pétersbourg du 2 septembre 1887 au 10 août 1889 des cours de l'Ecole de Cavalerie de Nicolas.

 

 

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